Protéger les réservoirs des stations d’épuration : un enjeu sanitaire !
L’engagement croissant pour la protection de l’environnement et le développement durable ainsi que le coût de production de l’eau potable ont amplifié la nécessité de traiter les eaux usées urbaines, et de réutiliser l’eau dans les installations industrielles. Toutefois, la purification de l’eau est un processus complexe et exigeant qui se joue directement dans les structures et réservoirs des stations d’épuration. Ces derniers ont un rôle bien précis, mais sont également soumis à de nombreuses exigences.
L’engagement croissant pour la protection de l’environnement et le développement durable ainsi que le coût de production de l’eau potable ont amplifié la nécessité de traiter les eaux usées urbaines, et de réutiliser l’eau dans les installations industrielles. Toutefois, la purification de l’eau est un processus complexe et exigeant qui se joue directement dans les structures et réservoirs des stations d’épuration. Ces derniers ont un rôle bien précis, mais sont également soumis à de nombreuses exigences. En cause ? Les conditions extrêmement agressives auxquelles sont confrontés les matériaux de construction qui forment ces installations : les solides en suspension, les matières organiques, les bactéries ou encore les eaux contaminées. Tous mettent à rude épreuve les bassins de traitement, les canalisations et les postes de relevage.

Des conditions qui représentent une véritable menace pour la pérennité des réservoirs comme pour les eaux usées (urbaines et industrielles) qui sont censées y être dépolluées.

Si les eaux usées présentes dans les stations d’épuration sont vouées à être transformées en eaux propres, les réservoirs qui contiennent ces eaux sont pour leur part susceptibles de subir des attaques chimiques élevées.   

La raison ? Au quotidien, le béton armé des réservoirs doit faire face à :
  • Des menaces récurrentes telles que le dioxyde de carbone, les pluies acides et les cycles de gel et de dégel ;
  • Des problèmes d’érosion et d’abrasion causés par les flux d’eau et les solides en suspension ;
  • Des niveaux élevés de sulfate et à la corrosion biogénique.
La formation de sulfure d’hydrogène (H2S) est l’un des problèmes les plus connus, mais le moins bien compris. Cette substance, libérée par les bactéries présentes dans les eaux usées se révélant dangereuse pour l’homme est également néfaste pour les bétons causant des dommages importants comme notamment la corrosion des aciers.

De plus, ce gaz peut être métabolisé par d’autres bactéries et se transformer en acide sulfurique (H2SO4). Doté d’un très faible pH, ce dernier attaque le béton. On parle de détérioration par l’acide sulfurique biogénique. Une attaque acide qui peut, par exemple, réduire l’épaisseur du béton de 6 à 12 mm par an s’il n’a pas été protégé !

Autre facteur aggravant : les normes actuelles de qualité qui, pour éviter toutes nuisances aux riverains, imposent de réduire la concentration en produits chimiques de l’eau rejetée ainsi que les mauvaises odeurs. Pour ce faire, l’une des solutions retenues consiste à couvrir les réservoirs. Un moyen efficace pour les mauvaises odeurs, mais qui a l’énorme inconvénient d’augmenter les températures dans les réservoirs. Cela a pour principale conséquence d’augmenter les concentrations en bactéries dans l’air confiné et de rendre le milieu encore plus corrosif.

Dans ce contexte, seule une protection complète de l’ensemble du système de traitement de l’eau permet d’obtenir un résultat parfait, c’est-à-dire une eau propre, tout en assurant la pérennité de l’ouvrage. Raison pour laquelle, PCI a développé des solutions de protection optimisées pour chaque partie du réservoir.


Pour la préparation et la réparation des supports 

Les rebouchages partiels et les peintures souvent utilisées pour des réparations esthétiques à court terme ne résolvent pas le problème de fond provoqué par les agressions chimiques. Pourtant, la réparation du béton est l’étape essentielle d’une bonne préparation de supports. Cette étape doit avoir lieu avant l’utilisation des revêtements de protection pour pouvoir garantir une réparation durable. En pratique, PCI est à vos côtés à chaque étape de la préparation et de la réparation grâce à sa gamme complète de solutions comprenant des mortiers de réparation du béton, des résines d’injection, des coulis de scellement, mais aussi l’ancrage des équipements pour une préparation de support adéquate : PCI Nanocret, PCI Polycret, PCI Apogel F et PCI Seltex. Un tout qui permet aux supports d’être à nouveau armés pour faire face aux contraintes propres à leur environnement.


Pour la protection des bétons

PCI propose un procédé de protection flexible à base de résine, le système MasterSeal 7000 CR. Dotée de la nouvelle technologie avancée Xolutec™, il offre une capacité de protection maximale aux agressions chimiques, même en contact direct avec l’eau contaminée. MasterSeal 7000 CR est hautement résistant aux attaques chimiques, à la fissuration sans trame de renfort et affiche une tolérance maximale à l’humidité lors de la mise en œuvre. La combinaison parfaite entre résistance chimique et résistance à la fissuration !

Autre solution : les mortiers souples à base de ciment dit PCI Barraseal® Flex. Un revêtement monocomposant flexible. Polyvalent, allégé et à haut rendement, il s’utilise comme revêtement d’imperméabilisation et de protection, autorisant une remise en service rapide. Une excellente alternative aux solutions à base de résine si aucune résistance chimique particulière n’est requise.


Besoin d’un accompagnement pour vos projets de travaux en stations d’épuration ? Les équipes PCI se tiennent à votre disposition afin de vous accompagner dans vos projets, n'hésitez pas à nous contacter.
Contact